C’est munie d’une solide formation classique et après s’être un temps intéressée de près au jazz moderne, que Sophie Agnel, au tournant des années 90, s’est progressivement engagée sur les terrains mouvants et délicieusement incertains de l’improvisation libre, fascinée par la puissance expressive de quelques grands hérétiques du clavier comme Keith Tippett, Fred Van Hove ou Christine Wodrascka.
Retravaillant au prisme de la musique improvisée les techniques de piano préparé imaginées par John Cage dans le champ de la musique contemporaine, Sophie Agnel va s’appliquer alors a «introduire le prosaïsme du monde contemporain dans le ventre même du raffinement musical occidental » et transformer son instrument en une sorte de « prep-piano extensif » ou « piano étendu » posant ainsi les fondations d’un univers personnel radicalement matérialiste, tour à tour lyrique, abstrait et sensualiste.
Site de Sophie Agnel
Après des études conjointes de musique et d'arts plastiques (Beaux-Arts de Bordeaux), il développe un travail de peintre et de plasticien tout en étant fortement engagé dans l'improvisation musicale. Il a porté des projets mixtes sur des approches aussi diverses que la forêt, les abeilles, Elisée Reclus, les grottes, Jean Degottex, Darwin, les rivières...
Il partage ses travaux avec de nombreux artistes dont le compositeur Jean-Yves Bosseur.
Il travaille actuellement avec Géraldine Keller, Jean-Luc Cappozzo, Raphaël Saint-Remy, Didier Lasserre, Philippe Foch…
Outre la peinture et la musique, il mène depuis quelques années un travail de création radiophonique.
Site de Benjamin Bondonneau
Vit et travaille à Grenoble.
Il utilise la lumière et l'ombre comme une matière en soit. En associant des mobiles électro-mécaniques à des sources lumineuses, il provoque des variations de rythme, des scansions de lumières vives dans le noir profond et éprouve nos perceptions, visuelles, spatiales et temporelles.
Ces instruments lui permettent de développer des techniques pour jouer de la lumière lors de performances avec des musiciens, des cinéastes, des comédiens, des danseurs, pratiquant l’improvisation.
Actif sur la scène improvisée internationale depuis 1997. En tant qu’improvisateur, il a joué avec un grand nombre de musicien(ne)s et nourrit depuis très longtemps son travail, d’une relation intime avec d’autres pratiques telles que la danse, la poésie, le cinéma expérimental ou la lumière, les arts plastiques ou encore le théâtre.
Après avoir participé de 1997 à 2001 à l’aventure collective de la Flibuste à Toulouse. En 2002, il fonde avec Michel Doneda l’Ensemble NODAL qui regroupait 15 musiciens improvisateurs. De 2006 à 2009, il créé le groupe « Traversées » qui regroupait encore des musiciens, des danseurs, comédiens, cinéastes, faiseurs de lumière. Parallèlement il organise le Festival « Actes Temporaires » de 2000 à 2007 en Dordogne et monte plus d’une centaine de concerts.Il est invité régulièrement à se produire dans plusieurs festivals et lieux dans le monde.
Il est présent sur une vingtaine de disques et plusieurs labels dans des formations très différentes. Il a aussi été plusieurs fois l’invité de radios comme France Culture ou France Musique. Il fonde en 2012 Le UN et en 2019 l'Uppercut Festival à Bordeaux.
Site de David Chiesa
En 1978, à Toulouse, il fonde le trio d'anches HIC ET NUNC avec lequel il voyage en France. A la même époque avec des musiciens, acteurs, danseurs, poètes il participe à la fondation de l'IREA (institut de recherches et d'échanges artistiques).
Dans les années 80 il participe à beaucoup de projets d'improvisation et devient un invité régulier du festival de Chantenay Villedieu. Son jeu très personnel se développe ainsi au contact d'artistes de tous horizons engagés dans l'improvisation. Il rencontre entre autres : Fred Van Hove, Phil Wachsmann, Max Eastley, John Zorn, Eliott Sharp, Elvin Jones.
En 85 il enregistre TERRA son premier disque et établit au même moment des relations avec des musiciens ou des artistes qui se poursuivent encore aujourd'hui : Barre Philipps, Benat Achiary, Ninh Lê Quan, Martine Altenburger, Ly Thanh Tien, Michel Mathieu, Michel Raji, Daunik Lazro, Serge Pey, Ana Ban.
Les Années 90 verront l'extension de ces voyages et de ses associations : Camel Zékri, Keith Rowe, Tetsu Saitoh, Kazue Sawai, Gunter Muller, Fabrice Charles, Gérard Fabbiani, Bhob Rainey et les danseurs Masaki Iwana, Valérie Metivier, Yukiko Nakamura.
Depuis lors il est impliqué dans la scène internationale de l'improvisation et a voyagé et joué : En Europe, Afrique, Japon, Russie, Canada, USA, Amérique du Sud ; rencontrant partout des artistes concernés par cette pratique. Cette transversalité, marquée par une ouverture à la diversité, a façonnée sa voix unique et résolument contemporaine. Il a enregistré une cinquantaine d'albums sur des labels, européens, japonais, américains.
ACamille Emaille est percussionniste versatile. Pour elle la musique ne s'arrête pas à une définition de genre et de style, mais à cette faille, ce sillon du sublime qui se cache derrière un son, un bruit, une lumière... Se produisant en solo improvisé, dans ses formations diverses (trio avec Hans Koch et Dieb13, Quintet Escargot, Duo Oxke Fixu), aux côtés de musiciens comme Fred Frith, Peter Brötzmann, Heiner Goebbels ou encore pour du spectacle vivant (Danse: Les Assaillants E. Sicard, Everything That Happened and would happen, H. Goebbels, Théâtre: Die Schwarze Spinne, T. Köhler, etc.) elle a toujours à coeur d'explorer son instruments au service d'une recherche du son et de l'énergie qui l'anime.
Site de Camille Emaille
Bertrand Gauguet joue le saxophone alto dans des contextes solo ou collectifs d’improvisation de musiques nouvelles. Également compositeur de musique électronique, il a produit de très nombreuses pièces et bandes-son originales pour la danse, le cinéma et la radio. Ses intérêts explorent la relation entre musique et non-musique et le son comme support de méditation. Sa discographie compte à ce jour une quinzaine d’albums édités par des labels européens. Il a été lauréat de la villa Kujoyama à Kyôto en 2011.
Collaborations avec Éliane Radigue, John Tilbury, Sophie Agnel, Franz Hautzinger, Andrea Neumann, Eddie Prevost, Isabelle Duthoit, Xavier Charles, Thomas Lehn, Carol Robinson, Pascal Battus, Eric La Casa, Robin Hayward, Michel Doneda, Thomas Korber, Tetsu Saïtoh, Cyprien Busolini, Andy Guhl, Mike Bullock, Tetuzi Akiyama, Toshimaru Nakamura, Grands Lacs, Insub Meta Orchestra, Ensemble Un, Christian Barani (vidéo), Sophiatou Kossoko (chorégraphe), Catherine Contour (chorégraphe).
Site de Bertrand Gauguet
Anouck Genthon est violoniste improvisatrice et ethnomusicologue. Elle ancre son travail dans l’élaboration de son propre language improvisé à travers l’expérience du son et de l’écoute. Elle joue dans des contextes variés à la croisée des musiques improvisée, expérimentale, contemporaine et traditionnelle au travers de différents projets du solo au grand ensemble (solo aẓǝl, duo w/Jacques Demierre, Mathias Forge, Antoine Läng, Pascal Battus, tangent + mek trio, TANDEM trio, Quatuor LGBS, Insub Meta Orchestra, Le Un Ensemble, Chuchchepati Orchestra).
Elle aime à s’engager dans des formes de recherche transversales telles la poésie sonore, le théâtre et la danse (Tǝɣǝrit w/ Jacques Demierre, duo w/Tamara Bacci, Suivre la ligne w/Florence Freitag, The languages came first. The country after., Laborintus X…).
Son travail est édité chez Newwaveofjazz, Another Timbre, Confront Recordings, UNRec, Insub. Records, Le petit label, Thödol.
Elle fait partie de @ptt à Genève et de Sonorama à Lausanne (promotion de l’art acoustique dans les domaines de la musique, du langage, des arts visuels et des sound studies). Elle est l’auteure de l’ouvrage ‘Musique touarègue. Du symbolisme politique à une singularisation esthétique’ (L’Harmattan, 2012) portant sur le processus de singularisation de la musique contemporaine touarègue ishumar au Niger (UdM Montréal / EHESS Paris).
Site d'Anouck Genthon
Nina Garcia expérimente à mi-chemin entre musique improvisée et noise. Le dispositif est réduit au minimum : une guitare, une pédale, un ampli. L'attention est donnée au geste et à la recherche sur l'instrument, ses résonances, ses limites, ses extensions, ses impuretés, ses recoins audibles : aller avec ou contre lui, le contenir ou le laisser sonner, le soutenir ou le violenter.
Elle joue régulièrement en solo sous le nom "Mariachi", dans le groupe mamiedaragon, en duo avec la tromboniste danoise Maria Bertel ou le batteur Augustin Bette.
Elle a joué entre autres aux Instants Chavirés, Paris / Sonic Protest, France / LUFF, Lausanne / Cave 12, Genève / Café de la Danse, Paris / All Ears, Oslo / Mayhem et Jazz House, Copenhague / Café Oto, Londres / Echoraum, Wien / Occii, Amsterdam / Skanu Mezs, Riga / Ateliers Claus, Bruxelles / Festival Banlieues Bleues, Pantin / Musique Action, Nancy / Festival Météo, Mulhouse....
Site de Nina Garcia
Tous les sons audibles et inaudibles de l'univers sont une inspiration pour ma musique, tels que le mouvement physique, l'art, l'architecture, la bonne nourriture, l'électronique, la physique quantique et la nature.
L'ouverture d'esprit, combinée à une grande musicalité et à d'autres disciplines pionnières, est le moteur de mon travail.
Je me concentre sur la musique expérimentale, improvisée et contemporaine. J'ai été membre de groupes comme The Electric Aardvark, où nous avons beaucoup travaillé avec l'électronique, et Field of Ears, où des cinéastes sont impliqués.
Dans les collaborations avec les choréographes Marek Jason Isleib, Hisako Horikawa, Lily Kiara and Julyen Hamilton il s'agit de ce qui se produit lorsque le mouvement, l'espace et le son sont égaux.
J'ai fait des tournées et réalisé des enregistrements avec l'ensemble Asko / Schönberg, le Nieuw Ensemble, The Ex, Oliver & Heggen, High Birds, The Barton Workshop et Lysn.
Depuis 2019, je joue en duo avec Hilary Jeffery, tromboniste et compositeur qui vit et travaille à Berlin.
Les thèmes clés de notre travail incluent la conscience, l'espace intérieur, l'accordage, l'écoute élargie, la présence et la multidimensionnalité.
Des CD et des DVD sont disponibles sur son site
Improvisateur convaincu depuis le debut . La découverte de John Coltrane (par la fin de sa carrière « stellar region ») est déterminante, la musique par la matière, chercher les sons, s’en emparer, les perdre, ne pas les trouver, ne pas les retenir, les oublier, les apprivoiser, tout çà en même temps ?!
Ne pas oublier ses origines, celles qui on fait l’oreille, le kraut, Canterbury, le psyché, le rock 70, la musique contemporaine qu’on écoute jeune sans se soucier des codes, que sais-je, tout cela ressort toujours par touches éparses, au grès des projets :
en groupe ; KOD B, GHOTUL, NÜK (ELECTRIK), PÜK tout récemment, en duo avec Jean Luc Petit, Jérome Noetinger, Jean Marc Foussat, Cécile Thévenot, Gaël Mevel, Sébastien Lemporte, Nicolas Thirion….
en solo ; avec un nouvel instrument, une grosse caisse d’1 m de diamètre, à plat… pour frotter bien-sur, mais pour souffler aussi.
en collectif ; LA GÉNÉRALE D’EXPERIMENTATION , propulsée par WHY NOTE à Dijon et même une tentative d’écriture, avec un projet très personnel L’ARPENTEUR, autour des écrit d’Henry David Thoreau.
Site de Benoit Kilian
Lionel Marchetti est compositeur de musique concrète. Il travaille quotidiennement dans ce qu'il aime nommer son atelier des sons à une poétique musicale permise par l'utilisation des technologies du son — de l'analogique au numérique — à savoir l'utilisation du haut-parleur à l'enregistrement associé, jusqu'à l'interprétation acousmatique, et ce, dans la lignée de cet art spécifique.
Il aime reprendre, pour définir d’un trait son travail, cette formule de Kenneth White (cf. Déambulations dans l’espace nomade — Actes Sud, 1995) : « Concret ou abstrait ? J’aime l’abstrait où subsiste un souvenir de substance, le concret qui s’affine aux frontières du vide. »
Lionel Marchetti se consacre également, sur scène, en solo, à l’improvisation (dispositif analogique expérimental avec microphones divers, feed-back, ondes radiophoniques, magnétophone à bande magnétique, haut-parleurs modifiés, synthétiseurs analogiques etc.) et avec des musiciens comme Jérôme Noetinger (électronique, magnétophone à bande), Xavier Garcia (électronique), Seijiro Murayama (percussions, voix), Jean-Baptiste Favory (composition, électronique), Emmanuel Holterbach (composition, électronique), Pierre Mottron (en) (chant), Yan Yun (électronique), Carole Rieussec (électronique), Sébastien Églème (violon), Michel Doneda (saxophone), Patrick Charbonnier (trombone), Nicolas Losson (électronique), ainsi qu'avec la musicienne et danseuse japonaise Yôko Higashi (composition, électronique et danse butô).
Parallèlement, Lionel Marchetti poursuit un travail d’écriture poétique (cf. La Revue des Ressources [archive], ou encore la revue Lampe-tempête2) ainsi qu’une approche théorique de la musique concrète et de l'art du haut-parleur, en tant qu'artiste praticien du genre.
Son livre La musique concrète de Michel Chion (Metamkine, 1998) reste le plus remarqué - ainsi que son essai Haut-parleur, voix et miroir… - essai technique sous forme de lettre (Entre-deux / Mômeludies éditions / CFMI de Lyon, 2009).
Ses compositions musicales sont considérées comme un véritable cinéma pour l’oreille.
À la croisée des chemins entre la mise en scène, les arts plastiques et le jeu théâtral, Michel Mathieu, acteur-protée, est aussi un "performer" en ce sens qu'il se saisit de ces langages pour les cristalliser dans un acte, pour édifier sur des morceaux de sens, de contenus, des bribes de mots, un corps/signe en résonance avec les sursauts et les failles de notre histoire récente.
Michel Mathieu, qui performe en France et à l'étranger, entretient une relation privilégiée à travers des expériences interactives avec des musiciens improvisateurs. À travers ce type d'exploration, il a souvent rencontré d'autres artistes, danseurs, plasticiens ou poète comme Serge Pey.
Michel Mathieu a fondé le Théâtre de l'Acte avec Mamadi Kaba en 1968 à Toulouse, et en assure la plupart des mises en scène depuis cette date. Il a aussi créé, avec Jacky Ohayon en 1988, le Théâtre Garonne à Toulouse dont il a été le co-directeur jusqu'en 1994. Initiateur des enseignements pratiques de théâtre à l'Université de Toulouse-le Mirail, où il enseigne depuis 1974. Dernièrement, il a fondé l'espace expérimental Le Ring (2005).
Il a aussi reçu le Prix de la critique portugaise pour le Terramoto no Chile, avec le Teatro do mundo de Lisbonne.
Née au Japon en 1970, elle commence la danse classique à l’age de 8 ans. Elle étudie laméthode Royal Academy of Dancing à Tokyo, qu’elle perfectionne à 18 ans lors de stages a Londres. En 1990 - 91, elle séjourne à New York où elle suit les cours de la Joffry Ballet School, du Merce Cunningham Dance Center et du Jose Limon Dance Institut. Dans le même temps elle intègre la compagnie classique Huntington Ballet Theater. En 1992, elle s’installe à Paris où elle suit des cours de classique avec Raymond et Ghislaine Franchetti et Wayne Byers. En 1996 elle se tourne plus spécifiquement vers la danse contemporaine en participant à plusieurs créations avec différents chorégraphes. En 1997, après avoir été l’une des finalistes du Concours International de Danse de Paris [catégorie contemporaine] elle entre dans la compagnie de danse contemporaine Blanca
Li. La création de Jean-Yves Ginoux, "l’Amour n’est jamais un incident de parcours", à laquelle elle participe en 1999 à Paris lui fait découvrir la voie du théâtre sous la direction d’Olivier Pauls.
En 2000, au Centre Culturel André Malraux, Scène Nationale de Vandoeuvre-Lès-Nancy, elle prend part à une experience d’improvisation collective, "Umwelt" avec Ly Thanh Tien [performer], Ting Li Ping [danseuse, performer], Le Quan Ninh [percussionniste] et Etienne Caire [cineaste]. Cette même année, l’enseignement de Masaki Iwana, lui permet de saisir clairement comment révéler par la voie du corps le sentiment intérieur le plus enfoui.
En 2008, elle s'installe dans le Morbihan où elle fonde avec le musicien et plasticien, Nicolas Desmarchelier, l’Association SO. Ensemble et individuellement, ils développent des projets artistiques à la croisée des disciplines chorégraphiques, visuelles et sonores.
La matière sonore, il la sculpte, la modèle, la creuse avec ses saxophones et sa clarinette contrebasse. L’improvisation est au centre de ses préoccupations. Du solo au grand ensemble, Le Lobe de Claire Bergerault, l’Ensemble Un que dirige David Chiesa en passant par de nombreux duos avec Christiane Bopp, Benjamin Duboc, Benoît Kilian, Fabrice Favriou, Mathias Pontevia, Didier Lasserrre, Daunik Lazro… en trio avec B. Duboc et Makoto Sato ou Richard Comte et Simon H. Fell, on le retrouve aussi avec le quartet Barbares avec Jean-Marc Foussat, C. Bopp, M. Sato, et d’autres projets toujours ouverts à la recherche acoustique entre musiques improvisées et musiques contemporaines.
Musicien généreux, insatiable et prolifique, il multiplie depuis plusieurs années les collaborations que ce soit dans le domaine de la musique contemporaine, du jazz, de la musique improvisée ou encore du spectacle vivant.
En solo (« Ipteravox » paru en 2010 sur Helix / Circum-Disc), il explore le spectre de la trompette, du souffle le plus doux jusqu’aux éclats les plus vifs. Dans un jeu tout acoustique, il développe son discours très sereinement, appuyé par quelques objets qui lui confèrent une richesse de timbres supplémentaires. L’originalité de sa démarche artistique l’a déjà amené à se produire en solo en France (Brest, Montpellier, Besançon,…) et à l’international (Pays-Bas, Angleterre, Italie ,Japon, Australie,…).
On peut le voir au sein de duos avec Nicolas Mahieux ou Seijiro Murayama.
On le retrouve aux côtés de Satoko Fujii, Natsuki Tamura et Peter Orins dans le fabuleux quartet franco-japonais Kaze : plusieurs tournées internationales depuis 2011 (Japon, Israël, Europe, Etats-Unis, Canada, Australie) et 4 disques (« Rafale » en 2011, « Tornado » en 2013, « Uminari » en 2015, « Atody Man » en 2018). En 2015, une extension du quartet est créée avec la pianiste Sophie Agnel et le batteur Didier Lasserre (Trouble Kaze, disque « June » sorti en 2017).
Il est également membre du quatuor à air WABLA (We Are Bodies Listening in Action), créé en 2012 de cette solution simple de confier le souffle au compresseur d’air pour s’affranchir des limites organiques de la respiration et se concentrer sur la sculpture des sons et la composition dans le temps. (avec Thierry Madiot, Yanik Miossec et David Bausseron).
Depuis 2013, la direction artistique du Grand Orchestre de Muzzix lui est confiée. Cet orchestre à géométrie variable (potentiellement 28 musiciens), où tout ou presque est permis, se concentre exclusivement sur le répertoire contemporain, le collectif invite ponctuellement des compositeurs internationaux tels que Anthony Pateras, James Saunders ou Michael Pisaro avec lesquels il travaille l’interprétation de pièces existantes ou écrites spécialement pour lui.
Avec Didier Aschour, il co-dirige la création de « Hoketus & Slow Movement » (en novembre 2018 à la Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve d’Ascq), réunissant 14 musiciens du collectif Muzzix et de l’ensemble Dedalus dans un travail autour de deux oeuvres majeures du post-modernisme : d’un côté, la pièce de David Lang, Slow Movement (1993) et de l’autre, l’oeuvre emblématique de Louis Andriessen, Hoketus (1976). Cette collaboration des deux ensembles n’est pas la première, puisqu’elle a déjà engendré la création du spectacle « Round the World of Sound », sur les madrigaux de Moondog (création en mai 2014 à la Rose des Vents et représentations dans plusieurs festivals et scènes nationales) Il est également membre de l’ensemble de musique contemporaine Dedalus, ensemble associé au GMEA, Centre National de Création Musicale Albi-Tarn. Son répertoire est basé sur les partitions à instrumentation libre issues de la musique contemporaine expérimentale nord-américaine et européenne des années 60 à nos jours. Avec Dedalus, Christian Pruvost a participé à de nombreux concerts et enregistrements salués par la critique dans le monde entier.
Site de Christian Pruvost
De formation classique au violoncelle, Dominique Regef se passionne pour la chanson poétique et se produit à la fin des années 60 dans les cabarets rive gauche parisiens, s'accompagnant à la guitare.
Au début des années 70 il découvre la vielle à roue, instrument populaire d'origine médiévale, et participe à l'émergence du mouvement folk qui a marqué cette décennie. Il joue au sein de l'un des premiers groupes de folk français, Mélusine, puis avec le groupe Malicorne.
Il accompagne également le chanteur-guitariste Steve Waring, aux côtés du saxophoniste Philippe Maté. Il se rapproche du milieu jazz et se lance dans la pratique de l'improvisation libre, démarche alors totalement novatrice sur la vielle.
Il s'intéresse également à la musique médiévale, et s'initie à des instruments contemporains de cette période, comme le rebec et la vièle à archet. Sa curiosité le porte enfin vers la musique indienne, avec un instrument du Rajasthan, le dilruba.
Installé à Toulouse dans les années 80, il accompagne la chanteuse occitane Rosine de Peire et sa fille Martine, notamment sur le répertoire des troubadours.
Ses rencontres avec le chanteur basque Beñat Achiary et les musiciens Michel Doneda et Lê Quan Ninh confirment sa prédilection pour la musique improvisée, et crée avec ces deux derniers le trio SOC.
Il se produit également en solo avec sa vielle à roue, où se côtoient écriture et improvisation (CD "Tourneries").
Il joue dans une création du chanteur toulousain de rock réaliste Eric Lareine.
En 1993 Il participe à l'enregistrement à Carcassonne du disque éponyme de Stephan Eicher, qui lui propose de le suivre en tournée en lui donnant carte blanche pour l'ouverture en solo du concert.
Il présente aujourd'hui un solo dans lequel il intègre à ses propres compositions et improvisations des reprises de chansons anglo-saxonnes (Beatles, Donovan, Sting...) et françaises (Brassens, Nougaro...), ainsi que sur des thèmes jazz (Coltrane, Miles, Dollar Brand...) et classiques (Erik Satie, Franz Schubert...).
Il exprime ainsi son désir d'ouvrir les frontières artificielles dressées entre des cultures musicales vivant trop souvent en vase clos, en s'appuyant sur le continuum sonore de la vielle, dont les bourdons tracent un fil d'ariane qui nous emmène dans un voyage à travers l'espace et le temps.
Artiste né en 1973, il se produit de par le monde pour embrasser ses différentes passions.
En tant que violoniste improvisateur, il opère depuis 1994 et a réalisé une dizaine d’albums produits en France, au Royaume Uni, au Portugal ou en Nouvelle Zélande. Il s’implique dans de grands ensembles, ainsi que dans de nombreux groupe. En tant que créateur sonore, il a été récompensé par le prix SCAM de la découverte sonore en 2012.
En tant que plasticien, il réalise et expose ses collages sous le nom de Serial Cutter. Enfin, il a créé avec Fanny Baxter le TOURISME IMAGINAIRE en 2012, un circuit d’expérience artistique et patrimonial qui ouvre la voie à un tourisme novateur.
Le site de Mathieu Werchowski
La matière sonore, il la sculpte, la modèle, la creuse avec ses saxophones et sa clarinette contrebasse. L’improvisation est au centre de ses préoccupations. Du solo au grand ensemble, Le Lobe de Claire Bergerault, l’Ensemble Un que dirige David Chiesa en passant par de nombreux duos avec Christiane Bopp, Benjamin Duboc, Benoît Kilian, Fabrice Favriou, Mathias Pontevia, Didier Lasserrre, Daunik Lazro… en trio avec B. Duboc et Makoto Sato ou Richard Comte et Simon H. Fell, on le retrouve aussi avec le quartet Barbares avec Jean-Marc Foussat, C. Bopp, M. Sato, et d’autres projets toujours ouverts à la recherche acoustique entre musiques improvisées et musiques contemporaines.
Musicien généreux, insatiable et prolifique, il multiplie depuis plusieurs années les collaborations que ce soit dans le domaine de la musique contemporaine, du jazz, de la musique improvisée ou encore du spectacle vivant.
En solo (« Ipteravox » paru en 2010 sur Helix / Circum-Disc), il explore le spectre de la trompette, du souffle le plus doux jusqu’aux éclats les plus vifs. Dans un jeu tout acoustique, il développe son discours très sereinement, appuyé par quelques objets qui lui confèrent une richesse de timbres supplémentaires. L’originalité de sa démarche artistique l’a déjà amené à se produire en solo en France (Brest, Montpellier, Besançon,…) et à l’international (Pays-Bas, Angleterre, Italie ,Japon, Australie,…).
On peut le voir au sein de duos avec Nicolas Mahieux ou Seijiro Murayama.
On le retrouve aux côtés de Satoko Fujii, Natsuki Tamura et Peter Orins dans le fabuleux quartet franco-japonais Kaze : plusieurs tournées internationales depuis 2011 (Japon, Israël, Europe, Etats-Unis, Canada, Australie) et 4 disques (« Rafale » en 2011, « Tornado » en 2013, « Uminari » en 2015, « Atody Man » en 2018). En 2015, une extension du quartet est créée avec la pianiste Sophie Agnel et le batteur Didier Lasserre (Trouble Kaze, disque « June » sorti en 2017).
Il est également membre du quatuor à air WABLA (We Are Bodies Listening in Action), créé en 2012 de cette solution simple de confier le souffle au compresseur d’air pour s’affranchir des limites organiques de la respiration et se concentrer sur la sculpture des sons et la composition dans le temps. (avec Thierry Madiot, Yanik Miossec et David Bausseron).
Depuis 2013, la direction artistique du Grand Orchestre de Muzzix lui est confiée. Cet orchestre à géométrie variable (potentiellement 28 musiciens), où tout ou presque est permis, se concentre exclusivement sur le répertoire contemporain, le collectif invite ponctuellement des compositeurs internationaux tels que Anthony Pateras, James Saunders ou Michael Pisaro avec lesquels il travaille l’interprétation de pièces existantes ou écrites spécialement pour lui.
Avec Didier Aschour, il co-dirige la création de « Hoketus & Slow Movement » (en novembre 2018 à la Rose des Vents, scène nationale de Villeneuve d’Ascq), réunissant 14 musiciens du collectif Muzzix et de l’ensemble Dedalus dans un travail autour de deux oeuvres majeures du post-modernisme : d’un côté, la pièce de David Lang, Slow Movement (1993) et de l’autre, l’oeuvre emblématique de Louis Andriessen, Hoketus (1976). Cette collaboration des deux ensembles n’est pas la première, puisqu’elle a déjà engendré la création du spectacle « Round the World of Sound », sur les madrigaux de Moondog (création en mai 2014 à la Rose des Vents et représentations dans plusieurs festivals et scènes nationales) Il est également membre de l’ensemble de musique contemporaine Dedalus, ensemble associé au GMEA, Centre National de Création Musicale Albi-Tarn. Son répertoire est basé sur les partitions à instrumentation libre issues de la musique contemporaine expérimentale nord-américaine et européenne des années 60 à nos jours. Avec Dedalus, Christian Pruvost a participé à de nombreux concerts et enregistrements salués par la critique dans le monde entier.
Site de Christian Pruvost